Le Canada comme puissance maritime
Marc Imbeault
Collège militaire royal de Saint-Jean
Strategic Advisory Group
Naval Museum of Alberta
Calgary, 1er septembre 2009
« Cette chambre reconnaît le devoir qui incombe au peuple canadien, à mesure que son chiffre de population et ses richesses augmentent, d’assumer dans une plus large mesure les responsabilités de la défense nationale. »
Wilfrid Laurier, Le Canada et la marine, 12 décembre 1912.
Le Canada est une puissance maritime. Sa devise « D’un océan à l’autre » l’exprime clairement, sa géographie le prouve mais sa politique ne l’intègre pas encore pleinement. Je me propose dans ce qui suit de poser les jalons d’une nouvelle approche de la puissance maritime du Canada en développant une vision de celle-ci ancrée dans la réalité géopolitique : une vision résolument tournée vers l’avenir mais aussi respectueuse de nos meilleures traditions en matière de droits politiques en général et de droits de l’Homme en particulier[1].
Le premier homme politique à avoir traduit dans une institution la dimension éminemment maritime de la géopolitique canadienne est le premier ministre Wilfrid Laurier qui créa il y un siècle la Marine royale canadienne. La vision de Laurier peut d’ailleurs encore aujourd’hui nous inspirer. Il pensait, en effet, que son pays deviendrait une grande nation dans l’avenir. Je crois qu’il avait raison et je vais tenter de le démontrer maintenant à partir d’une réflexion sur l’avenir de la marine.
Cette dernière devrait, selon moi, être au cœur du processus par lequel le Canada pourrait devenir un leader de stature mondiale au cours du XXIe siècle. C’est dans cette perspective que je vais tenter de répondre à la question : La marine canadienne doit-elle être indépendante ou intégrée aux forces alliés ?
Pour étayer mon propos je vais procéder en trois étapes.
1. La première portera sur la distinction conceptuelle qu’il faut faire entre les notions politiques de force, de pouvoir, de violence et de puissance.
2. La seconde traitera de la puissance canadienne en tant que telle.
3. La troisième contiendra des recommandations pour l’avenir du Canada et de sa marine à court et à long terme.
L’ensemble du texte est placé sous l’angle de la prospective et tente à l’aide de la philosophie et de la géopolitique de situer le rang de la puissance maritime canadienne dans l’horizon du troisième millénaire.
1. Force, puissance et violence
D’après le philosophe Julien Freund, la notion de puissance doit être soigneusement distinguée de trois autres notions qui forment avec elle une constellation de concepts politiques fondamentaux : le pouvoir, la force et la violence[2].
La puissance d’un État, d’une organisation ou d’un individu relève davantage de l’image qu’ils projettent et de leur réputation que de leur simple réalité. Autrement dit, la puissance est souvent liée au pouvoir et à la force, mais n’est pas forcément limitée par celles-ci. Freund propose deux exemples qui montrent bien cette différence entre la puissance, le pouvoir et la force. Ce sont des cas exceptionnels, mais c’est parfois dans ces situations limites que se révèle la vraie la nature des phénomènes.
Voici le premier : « Jeanne d’Arc, dit-il, n’était qu’une jeune bergère, mais son apparition transforma complètement l’armée royale, puisqu’avec les mêmes armes et les mêmes hommes [c’est nous qui soulignons] elle redonna puissance à une troupe à peu près inapte au combat[3]. » Cet exemple est particulièrement intéressant à la lumière des théories contemporaines du leadership car il montre ce que peut accomplir le « leadership transformationnel ». Jeanne d’Arc redonne toute sa puissance à l’armée française en la transformant. Non pas qu’elle apporte avec elle de nouvelles armes ou même de nouvelles tactiques – là-dessus elle se fiera aux hommes de métier – mais parce qu’elle sera une source d’inspiration extraordinaire pour la troupe, là où il n’y en avait plus. C’est donc uniquement par son charisme, sa détermination et sa vison de la mission spirituelle de la France qu’elle a réussi à faire d’une masse d’individus armés, une troupe de soldats disciplinés, capables d’obéir à leurs chefs et d’appliquer un plan stratégique à grande échelle.
Le deuxième exemple est celui de Napoléon débarquant de l’île d’Elbe : « le prodige de l’invasion d’un seul homme[4] ». Le pouvoir en place et la police française eurent beau l’attendre de pied ferme, il renversa la situation par sa seule présence, sans qu’un seul coup de feu soit tiré. Là encore le charisme joua un grand rôle. Napoléon connaissait personnellement chacun des chefs chargés de le capturer et plusieurs des soldats qui les accompagnaient. Il s’adressa donc directement à eux. Seul et désarmé, il réussit à prendre le commandement de la troupe chargée de l’arrêter et de le conduire à Paris (où il devait être mis dans une cage de fer!) et c’est l’inverse qui se produisit : il remonta vers la capitale pour reprendre le pouvoir[5]. À La Mure, il fait face au bataillon du 5e de ligne. Il se présente alors la poitrine découverte et lance : « S’il en est un parmi vous qui veuille tuer son empereur, me voilà. » Aucun n’obéit à l’ordre de faire feu[6].
Il est des puissances chancelantes qui possèdent pourtant encore beaucoup de force. Au début des années 1980, l’URSS disposait d’une force militaire comparable à celle des États-Unis, peut-être même supérieure, mais sa puissance entamait pourtant un inéluctable déclin.
« Dès qu’une collectivité politique est en perte de puissance, aucune réussite économique ou matérielle ne saurait compenser, politiquement, cette carence. C’est que la puissance dépend moins de la quantité ou de l’abondance des richesses et des biens que de la ténacité, de la détermination résolue et d’une certaine fougue imployable qui ouvrent sans cesse de nouvelles perspectives et accroissent les chances et les possibilités d’extensions. »
L’essence du politique, p.137.
Cette citation d’apparence anodine me semble être d’une importance capitale pour notre propos. Elle signifie qu’il existerait un point de non-retour dans la destinée des collectivités. Un moment à partir duquel la perte de puissance ne pourrait plus être arrêtée. Une sorte de pente fatale qui conduirait inéluctablement au déclin. C’est ainsi que des « superpuissances » apparemment inattaquable et indestructibles, pourraient être graduellement reléguées au second plan. Les meilleurs chefs ne pouvant que ralentir un processus de dissolution indépendant d’eux.
L’Empire romain paraissait indestructible avant d’être vaincu par des hordes de barbares plus déterminés que lui à se battre. Machiavel disait que les meilleures armes font les meilleurs princes et qu’il est illusoire de penser pouvoir gouverner par l’opération du Saint-Esprit comme le croyait le moine Jérôme Savonarole à Florence, mais il a toujours insisté aussi sur la force morale et la bonne fortune du chef politique pour expliquer son succès. La force matérielle impressionne, mais la puissance s’impose plus mystérieusement, elle se développe au-delà des calculs et des bilans économiques ou militaires proprement dit. On la reconnaît au fait que le groupe qui la possède est difficile à vaincre sur le terrain, même lorsqu’il est confronté à un autre groupe disposant de forces matérielles supérieures. Un peu comme sur un échiquier, lorsque l’un des deux camps dispose d’un avantage matériel mais perd l’initiative ou se laisse impressionner par un adversaire plus déterminé.
La puissance n’est pas non plus synonyme de violence, même si elle peut en faire usage. La violence est inhérente au phénomène politique. Tout État possède une police, une armée, un « appareil répressif », qui assure son autorité et permet l’application de la loi. L’usage de cette force peut-être plus ou moins violent. Dans les cas extrêmes, la raison d’État peut être invoquée pour justifier la torture ou le meurtre. Mais, même si la violence peut, comme le rappelle Freund[7], être interprétée comme une manifestation de puissance, elle n’en constitue pas une condition essentielle. L’usage excessif de la violence pourrait même être un signe d’impuissance : « […] la violence est souvent une manière de compenser l’impuissance. En tous cas, la violence ne saurait remplacer la puissance, sinon illusoirement et éphémèrement, à moins de trouver ailleurs un solide fondement à ses capacités. Les révolutions dégénèrent facilement en violence, mais elles trouvent ailleurs la base de leur puissance[8]. »
La puissance ne peut donc être réduite à la force que possède un pays ou à la violence qu’il exerce. Elle repose davantage sur ce qu’il possède mais qui n’est pas encore nécessairement actualisé, sur son potentiel, et encore davantage peut-être sur sa détermination à s’en servir. C’est en ce sens que le Canada peut devenir une grande puissance, car il a incontestablement un immense potentiel. Ce qui lui manque, c’est le temps, la population et la volonté. Ce dernier aspect est très important et nous y reviendrons plus loin.
2. La puissance du Canada
Le Canada dispose d’une combinaison exceptionnelle de richesses qui font de lui un candidat au statut de superpuissance. On y trouve, en effet, la plus grande réserve d’eau douce au monde ainsi que l’une des plus grande réserve de pétrole[9]. Sans parler de tous les autres richesses naturelles qui y sont présentes. Mais, lorsqu’on ajoute à cela trois façades océaniques, un régime politique stable solidement appuyé sur des institutions dont les traditions remontent à l’Empire britannique, on peut dire que le Canada représente du point de vue géopolitique une des grandes puissances de l’avenir.
De fait, le Canada connaît depuis une cinquantaine d’année une montée en puissance qui ne semble pas sur le point de ralentir, les autres pays qui pourraient peut-être rivaliser avec lui étant soit en déclin relatif (États-Unis, pays de l’Europe de l’Ouest) ou surpeuplés (Chine, Inde), sans parler de la dépendance de ces pays vis-à-vis des matières premières. L’exemple des États-Unis est le plus typique. Sa force est incomparable actuellement. Par contre, sa puissance est déclinante. Quant à la Russie, elle peut certes revendiquer elle aussi un immense territoire et de grandes richesses pétrolifères, mais pas de façades océaniques comparables au Canada sur l’Atlantique et le Pacifique. La nouvelle situation de l’Arctique liée au réchauffement climatique ouvre toutefois de nouvelles perspectives tant pour le Canada que pour la Russie. Dans ces conditions, la montée en puissance du Canada pourrait devenir quasiment irrésistible. D’abord, ce réchauffement risque de provoquer un phénomène appelé « immigration écologique ». Or, l’une des destinations privilégiées de cette immigration pourrait être notre pays. Ce qui aurait pour effet de remplir la première condition évoquée plus haut pour augmenter la force du Canada.
Ensuite, le réchauffement devrait permettre l’exploitation de tout le territoire canadien – ou du moins d’une large partie, et notamment du grand Nord, dont on sait maintenant que le sous-sol regorge de richesses. Enfin, si le climat du Canada a été jusqu’à maintenant un désavantage, il va rapidement devenir un atout puisque c’est là que se trouveront les zones les plus tempérés du globe. Autrement dit, les inconvénients du réchauffement de la planète pourront être compensés au Canada par des avantages qui lui permettront d’augmenter sa force et de tirer profit au maximum de son immense potentiel.
C’est dans ce contexte qu’il faut situer l’ouverture du « passage du Nord-Ouest » et la rivalité entre le Canada et la Russie évoquée plus haut. Il s’agit d’un défi de taille mais, sur le long terme, le Canada dispose d’un avantage stratégique déterminant sur son rival : ses deux autres façades océaniques, celle de l’Atlantique et celle du Pacifique. Alors que la Russie ne pourra compter au mieux que sur une seule façade océanique, le Canada aura la possibilité de déployer sa flotte sur trois. Il n’en reste pas moins que, dans ces conditions, le Canada aura comme jamais besoin d’une marine capable d’assurer sa sécurité. Ce sera une priorité autant du point de vue militaire que commercial. C’est pourquoi, il est important de commencer dès maintenant à tenir compte de cet impératif dans la planification stratégique de la défense nationale. Ce qui m’amène à parler de la philosophie qui devrait guider cette stratégie à court et à long terme.
3. L’avenir du Canada et de la marine canadienne
Lors d’un séminaire portant sur les risques maritimes en matière de terrorisme tenu récemment à San Diego[10], l’un des conférenciers a conclu son exposé de manière « humoristique » en montrant un « pédalo » surmonté d’une mitraillette et portant le drapeau du Canada. Cet épisode stigmatise la réputation de la marine canadienne comme étant à la fois faible et mal équipée. Or, dans la réalité, la marine canadienne n’est pas à ce point démunie. Elle se situe en fait juste derrière celles de pays comme la Grande-Bretagne ou la France et se distingue par sa très grande interopérabilité avec les pays alliés.
Là où elle pourrait peut-être augmenter rapidement sa force serait en améliorant sa capacité de travailler avec les autres éléments des Forces canadiennes, notamment en ce qui concerne les communications. Mais, ici, il faut dire que les autres éléments des Forces canadiennes doivent eux aussi faire les efforts nécessaire pour s’adapter à la marine canadienne. Tout simplement parce que le Canada est essentiellement une puissance maritime. Ce n’est pas pour rien que, pendant la Seconde Guerre mondiale, notre pays s’est d’abord distingué sur les mers. C’est aussi grâce aux océans que nous conservons l’un des plus hauts niveaux de vie sur la planète. Il est donc évident que l’ensemble des Forces canadiennes devraient avoir en vue cette caractéristique essentielle de la géopolitique canadienne et, par conséquent, appuyer la marine et participer à son développement et à son rayonnement partout dans le monde.
À long terme la marine devrait devenir le fer de lance des Forces canadiennes et le pivot de son système de défense et d’attaque. Le développement de la puissance canadienne est conditionné par le contrôle de son immense littoral et l’affirmation sans équivoque de sa souveraineté sur les eaux territoriales des trois océans qui l’entourent. Mais, il faudra aussi à l’avenir que la marine canadienne puisse intervenir avec de plus en plus de force au-delà des limites de ses eaux territoriales pour faire entendre la voix du Canada partout dans le monde. C’est pourquoi la marine canadienne doit devenir une force de premier plan au niveau mondial.
Or, c’est justement en jouant un rôle sur le plan mondial que les Canadiens pourront influencer positivement le destin de l’humanité. C’est ainsi qu’ils partageront les traditions politiques humanistes qui les caractérisent et qu’il n’est pas question d’abandonner au profit d’une simple politique de puissance. Car comme le disait Laurier : « La seule façon de défendre ses idées et ses principes est de les faire connaître.[11] »
Le Canada, en effet, ne pourra pas conserver à l’avenir le même type de politique qui le caractérisait à l’époque où il se limitait essentiellement à des missions de maintien de la paix. En devenant une grande puissance, il devra tôt ou tard assumer le type de politique qui caractérise celles-ci. Autrement dit, il ne sera pas possible de continuer à penser comme un petit pays alors que nous serons devenus un grand pays. Les autres nations ne nous laisseront d’ailleurs pas le choix. Le Canada devra donc faire preuve de la volonté nécessaire pour jouer le rôle que la conjoncture mondiale l’appelle à jouer et que son devoir lui impose. Nous devrons donc avoir suffisamment de forces pour assumer les conséquences de nos décisions, sans parler de la simple défense de nos intérêts vitaux.
Notons aussi que la stratégie navale suggérée ici n’exclut aucunement le développement des autres éléments des Forces canadiennes. C’est même exactement le contraire car en appuyant sa philosophie militaire sur la réalité de son territoire, le Canada pourra assurer la stabilité de sa politique, la prospérité de son économie et le développement d’une force intégrée. Une intégration dont ont parle depuis longtemps, mais impossible à réaliser si l’on ne prend pas conscience de l’importance de la marine au sein du système de défense et, surtout, si l’on ne prend pas conscience des changements cruciaux qui sont en train d’affecter notre territoire.
Conclusion
Rappelons pour terminer cette leçon du philosophe Machiavel pour qui la force morale – la détermination – est un élément clé de toute équation politique. Sans elle, la richesse matérielle, la force des armées et la grandeur des institutions politiques n’est plus rien. En ce sens, nous pouvons encore une fois nous inspirer de Laurier pour énoncer notre recommandation finale à ceux qui se demandent si la marine canadienne doit rester indépendante ou si elle doit s’intégrer aux Forces alliées. D’après moi, la modération du principe énoncé par ce grand homme d’État canadien au début du siècle dernier en parlant de l’Empire britannique vaut toujours : « L’empire, disait-il, se compose d’une multitude de nations libres soumises à un même souverain, mais qui, avant tout, se doivent à elles-mêmes[12]. » Aujourd’hui encore, et pour longtemps j’espère, le Canada ne se doit qu’à lui-même. Il doit s’allier aux autres nations qui partagent avec lui des valeurs communes et des intérêts communs, mais il doit aussi défendre jalousement sont indépendance. Or, ces deux objectifs ne sont pas contradictoires mais complémentaires.
Il est en effet parfaitement possible à la marine canadienne de jouer un rôle dans les Forces alliées tout en restant indépendante. Et, même s’il est vrai qu’en l’état actuel des choses, la marine canadienne – et le Canada lui-même – ne jouent qu’un rôle relativement mineur au sein de celles-ci, les lignes prospectives que j’ai tracées permettent de penser que la situation pourrait évoluer à plus ou moins long terme. Si, comme je le crois, le Canada est appelé à devenir une véritable puissance mondiale, il doit dès aujourd’hui se donner les moyens de ses ambitions, et ce, notamment, en se dotant d’une organisation militaire suffisamment puissante et indépendante pour relever les défis qui l’attendent.
Montréal, août 2009
Bibliographie
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CRESWELL, Kevin, “Maritime Security and Port/Border Awareness”, presentation au Bicoastal Counter Terrorism Summit, Halo Corporation, San Diego State University, Visualization Center, avril 2009.
FREUND, Julien, L’essence du politique, Paris, Sirey, 1965.
IMBEAULT, Marc, “L’exportation des valeurs canadiennes”, conférence prononcée à Saint-Jean-sur-Richelieu lors du colloque Le nouveau champ de bataille, en 2007, disponible sur le site : www.phigeo.blogspot.com.
IMBEAULT, Marc, « La conflictualité au cœur du Saint-Laurent », conférence prononcée à Québec lors du colloque Le Saint-Laurent en guerre : 1608-2008, disponible sur le site : www.phigeo.blogspot.com.
IMBEAULT, Marc et MONTIFROY, Gérard, Géopolitique & Économies, Paris, Frison-Roche, 1997.
IMBEAULT, Marc et MONTIFROY, Gérard, Géopolitique & Pouvoirs, Lausanne, L’Age d’Homme, 2003.
LAURIER, Wilfrid, Le Canada et la marine, Discours prononcé par le Très Honorable Sir Wilfrid Laurier, Chef de l’Opposition, 12 décembre 1912, Bureau Central de l’information du parti libéral canadien, Ottawa, 1913.
MACHIAVEL, Le Prince, trad. de Jean Anglade, Paris, Le Livre de Poche, 1972.
Point de mire. Stratégie de la marine pour 2020, Défense nationale, Direction de la stratégie maritime, disponible sur le site de la marine canadienne, http://www.navy.forces.gc.ca/.
SCHULL, Joseph, Laurier. The First Canadian, Toronto, MacMillan of Canada, 1965.
WILLIAM, Donald, Le choc des temps, Paris, Frison-Roche, 2000.
WILLIAM, Donald, Le temps des rivalités, Sainte-Foy, Fleurs de Lys, 2002.
[1] Au sujet des traditions canadiennes en matière de défense des droits de l’Homme on se reportera à notre conférence intitulée : « L’exportation des valeurs canadiennes : Réflexion sur la guerre en Afghanistan », prononcée lors du colloque intitulée Le nouveau champ de bataille, tenue au Collège militaire royal de Saint-Jean en 2007 et dont le texte est disponible à l’adresse : www.phigeo.blogspot.com.
[2] FREUND, Julien, L’essence du politique, Paris, Sirey, 1965.
[3] L’essence du politique, p. 136.
[4] Le mot est de Chateaubriand, cité par Jacques Bainville, Napoléon, Paris, Arthème Fayard, 1931, p.448-449.
[5] Réalisant la prophétie : « L’aigle, avec les couleurs nationales, volera de clocher en clocher jusqu’aux tours de Notre-Dame. », Napoléon, p. 448.
[6] Sur cet épisode, Napoléon, p. 450.
[7] L’essence du politique, p.139.
[8] L’essence du politique, p.139.
[9] On trouvera un exposé de ce phénomène appliqué à la province de Québec dans notre conférence intitulée : « La ‘conflictualité’ au cœur du Saint-Laurent », prononcée à Québec lors du colloque Le Saint-Laurent en guerre : 1608-2008 et disponible sur le site : www.phigeo.blogspot.com.
[10] CRESWELL, Kevin, “Maritime Security and Port/Border Awareness”, Bicoastal Counter Terrorism Summit, Halo Corporation, San Diego State University, Visualization Center, avril 2009.
[11] Dicocitations, http://www.dicocitations.com/auteur/2605/sir_Wilfrid_Laurier.php, consulté le 26 août 2009.
[12] Cité par Réal Bélanger dans le Dictionnaire biographique du Canada en ligne, http://www.biographi.ca/, consulté le 25 août 2009.