11 décembre 2012

Conférence de Cannes sur le Moyen-Orient

Hotel Martinez Cannes
Photos of hotels directly on the beach of Cannes in immediate nearness to the film festival palace.
Hôtel Martinez - lieu de la conférence de la WPC
PhiGéo 

L'Orient le Jour propose une revue de la conférence sur la gouvernance mondiale organisée par la World Policy Conference qui se tenait depuis quelques jours à Cannes.

Plusieurs sujets sont abordés dans l'article mais il en ressort quelques points forts surtout au sujet de l'Iran.

"Abordant les dossiers iranien et syrien, Edward Djerejian s’est d’abord montré sceptique quant à l’efficacité d’une attaque militaire contre l’Iran afin de stopper son programme nucléaire. Il a précisé sur ce plan que si Israël mène cette attaque, le programme nucléaire de l’Iran sera retardé de deux ans, et si la frappe est dirigée par les États-Unis, le répit sera de quatre ans. « Pour éradiquer la menace, il faudrait une offensive globale, ce que nul ne souhaite, a affirmé l’ancien ambassadeur américain. Une opération militaire ne fera donc que reporter la menace, mais dans l’immédiat, elle poussera le régime iranien à lancer des attaques terroristes en ayant recours notamment au Hezbollah. » [...] Intervenant à son tour sur la question, le député israélien et ancien ministre Meir Sheetrit (opposition) a souligné qu’Israël ne saurait accepter en aucun cas que l’Iran obtienne l’arme nucléaire, et même si l’État hébreu se trouve contraint d’agir seul, il n’hésitera pas à le faire."

Mais la question de la Syrie a aussi été abordée :

"Concernant la situation en Syrie, M. Djerejian a relevé que le régime syrien, depuis Hafez el-Assad et jusqu’au pouvoir actuel du fils, Bachar el-Assad, a fait preuve d’un très grand degré de résilience. « Il n’en reste pas moins que nous sommes aujourd’hui dans l’ère post-Assad, a relevé M. Djerejian. Cela est indéniable. L’indice le plus probant de cette ère post-Assad est que les rebelles ont réussi à transposer la bataille à Damas et Alep. Bachar el-Assad a montré qu’il est un ophtalmologue sans vision. En 2003, je l’avais incité à s’engager sur la voie des réformes politiques. Il m’avait alors répondu que le peuple syrien n’est pas prêt pour les réformes. En 2011, ils ont ressorti le même argument, ce qui illustre le fait que Bachar el-Assad n’a rien compris et qu’il n’est pas sérieux pour ce qui a trait aux réformes."

Edward Djerejian à Cannes : Le Hezbollah pourrait mener des actions terroristes en cas d’attaque contre l’Iran | À La Une | L'Orient-Le Jour:

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