27 juillet 2014

Les tunnels entre Gaza et Israël, un enjeu du conflit

PhiGéo

L'un des enjeux important entre le Hamas et l'État d'Israël concerne l'existence de tunnels entre Gaza et Israël :

"Israël entend mener à son terme la neutralisation des tunnels construits par le Hamas et son allié, le Jihad islamique. Ces souterrains ont été creusés pour lancer des attaques contre Israël et dissimuler l'arsenal et les centres opérationnels des mouvements palestiniens. Pour les détruire, l'armée israélienne explique qu'elle doit être sur le terrain. L'armée a annoncé avoir découvert une trentaine de tunnels. Elle a aussi affirmé avoir tué 320 combattants du Hamas en 20 jours de conflit."

L'article du Figaro contient des photos de ces tunnels et fait le point sur le conflit. Voici le lien à l'article :
Hamas - Israël : les combats continuent malgré les annonces de trêve




21 juillet 2014

"Ce n'est plus une opération, c'est une guerre"

PhiGéo

Dans son journal de guerre, Danièle Kriegel cite des officiers qui parlent de l'opération israélienne à Gaza sous le couvert de l'anonymat :

""Ce n'est plus une opération, c'est une guerre." Cette analyse sort de la bouche d'officiers de haut rang qui s'expriment sous couvert d'anonymat. En parallèle, on apprend que l'état-major fait monter au front de nouvelles unités, rappelées depuis quelques jours et gardées jusqu'ici en réserve."

La journaliste mentionne un peu plus loin que le ton et les propos ont changé sur les plateaux de télévision :

"Sur les plateaux de télévision, les va-t-en-guerre, les politiques ou anciens militaires qui réclamaient à cor et à cri l'offensive terrestre ont baissé le ton ou sont remplacés par des commentateurs militaires qui expliquent ce qui s'est passé, ou des spécialistes du Proche-Orient et de la politique internationale qui débattent pour savoir si, au rythme des images effroyables qui parviennent de Gaza, Israël va pouvoir conserver le soutien international dont elle semblait bénéficier jusque-là."



 ©  Mahanem Kahana/AFP
Mahanem Kahana / AFP

Il est certain que la situation devient intenable pour la population palestinienne serrée dans un étau : d'un côté le Hamas lui impose de se sacrifier en continuant de lancer des attaques contre le territoire israélien, et de l'autre Tsahal "obéit", pour ainsi dire, à l'injonction du groupe terroriste et pilonne Gaza. Le scénario est surréaliste. Tout se passe comme si le Hamas s'acharnait à frapper sur sa propre population avec le marteau israélien jusqu'à ce que la communauté internationale intervienne en sa faveur. Jusqu'à maintenant c'est donc le Hamas qui gagne la première manche puisqu'il atteint ce qui semble être son objectif stratégique à court terme : faire souffrir le plus possible la population palestinienne sous les coups de Tsahal.


Israël/Gaza - Le journal de guerre de Danièle Kriegel (1) : "Ce n'est plus une opération, c'est une guerre" - Le Point:

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20 juillet 2014

Offensive israélienne à Gaza

PhiGéo  

Vue de la ville de Gaza, 5 juillet 2012
Gaza
La chaîne d'information en continue RFI a demandé au colonel Goya de commenter l'offensive terrestre de l'armée israélienne à Gaza. Selon ce militaire, il s'agit pour Israël d'une solution à court terme qui a peu de chances d'aboutir à une accalmie prolongée. Il est extrêmement difficile de mener une opération dans la ville de Gaza et il est peu probable que l'armée israélienne tente de le faire. D'après le colonel Goya la situation est marquée par un paradoxe tragique où la population palestinienne est à coup sûr perdante. Voici ce qui dit le colonel :

"[...] on se retrouve dans cette situation paradoxale qu’on avait trouvé aussi un peu au début de la guerre de 2006, où finalement les adversaires ne s’affrontent pas militairement, les miliciens du Hamas ne vont pas affronter les colonnes blindées de Tsahal parce que ce serait suicidaire. L’armée israélienne évite de rentrer dans les rues de Gaza-ville parce que ce serait extrêmement difficile. Donc on se retrouve avec des combattants qui ne s’affrontent pas véritablement, qui s’affrontent de façon indirecte et en réalité frappent surtout les civils. Donc ce sont les civils qui paient cette guerre, plutôt que les militaires."

Depuis que le colonel Goya a écrit ses lignes des centaines de civils palestiniens sont morts et une quinzaine de soldats israéliens. Il n'y a pas de cessez-le-feu en vue.

Offensive israélienne à Gaza: l'analyse du colonel Michel Goya - Moyen-Orient - RFI

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12 juillet 2014

Le risque d'une offensive terrestre à Gaza



PhiGéo
Les affrontements s'intensifient en Israël où les frappent des deux côtés de la bande Gaza font de plus en plus de victimes. La marche du conflit est jusqu'ici assez prévisible. Mais, ce qui pourrait moins, ce sont les conséquences des préparatifs en vue d'une offensive terrestre de l'armée israélienne. Le journal Le Monde décrit la situation de la manière suivante :
"En plus de leurs bombardements, les militaires israéliens ont intensifié leurs préparatifs en vue d'une possible offensive terrestre. L'armée a demandé samedi soir aux habitants du nord de la bande de Gaza d'évacuer leur maison en prévision de nouvelles frappes.
Des dizaines de chars israéliens ont été convoyés sur des colonnes de camions dans la nuit et la matinée vers la frontière avec l'enclave palestinienne, où sont concentrées de nombreuses troupes. Plus de 30 000 réservistes ont été rappelés."

Frappe à Gaza - Islam & Info
L'avantage d'Israël dans les combats actuels est certain. Même s'il n'est pas possible de faire cesser les tirs de roquettes à partir de Gaza. Une offensive terrestre viserait à faire cesser complètement ces tirs, mais comporterait des risques. Qu'est-ce qui attend exactement les troupes israéliennes une fois arrivée à Gaza ? Cela ne me semble pas facile à .dire Le renseignement israélien doit certainement travailler fort là-dessus.

Une fois l'armée israélienne à Gaza, il faudra peut-être se battre contre la population. Même si une bonne partie de celle-ci ne voulait pas combattre, elle pourrait néanmoins servir de bouclier pour les combattants. Elle pourrait être le terreau dans lequel puiser pour remplacer  qui les guerriers qui disparaissent.

L'ennemi dans ce type de guerre se renouvelle vite. La situation des Israéliens pourrait ressembler un peu à celle des révolutionnaires français qui n'arrivaient pas à venir à bout des ennemis de la Révolution, Dès qu'un groupe de contre-révolutionnaires était anéanti, un autre surgissait pour le remplacer sans que la Révolution puisse jamais s'imposer définitivement. L'offensive terrestre pourrait être la première étape d'une escalade difficile à contrôler et qui n'aboutirait peut-être pas à la pacification souhaitée par les autorité israélienne.

Il pourrait même s'avérer que cette offensive soit souhaitée par ceux qui commandent le lancement des roquettes sur Israël dans le but d'attirer Tsahal à Gaza, même s'il faudra consentir à y accumuler un grand nombre de martyrs.

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9 juillet 2014

Le gouvernement français «anti-djihad»



PhiGéo

Sournois  La France renforce les mesures contre la radicalisation individuelle djihadiste. Une série de méthodes anti-terroristes seront dorénavant disponibles pour traquer les individus “auto-radicalisés”. Le gouvernement vise surtout à mettre un frein au transit des djihadistes français vers la Syrie par crainte des conséquences sur la France lors de leur retour. Il s’agit de les repérer sur le sol français, de les suivre à la trace et de les empêcher de quitter le territoire français pour aller rejoindre le djihad en Syrie.

“Les «techniques spéciales d'enquête», jusqu'alors réservées au terrorisme et à la criminalité organisée, seront étendues à l'apologie et l'incitation du terrorisme sur Internet. Dans un futur proche, les échanges des «cyberdjihadistes» pourront être interceptés. Des balises géolocalisées seront le cas échéant posées sous leurs véhicules pour pister leur déplacement et, grâce à des logiciels espions de type «keylogger», les agents de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) et de la Sous-direction antiterroriste (SDAT) pourront lire en parallèle et enregistrer, de façon indétectable, ce que frappent les illuminés sur leurs claviers. Enfin, un volet du projet de loi Cazeneuve s'adresse aussi aux opérateurs, qui devront surveiller et procéder au blocage administratif des sites les plus venimeux, comme cela se pratique pour la pédo-pornographie. «Il s'agit d'interdire l'accès aux vidéos d'exécutions et aux modes d'emploi du parfait petit djihadiste, résume un cadre de l'antiterrorisme. En revanche, nous laisserons les gens échanger sur certains forums de discussion, où l'on glane toujours des informations très intéressantes.» Quand une «cible» sera repérée, les policiers auront pour la première fois la possibilité de procéder depuis leur commissariat ou leur brigade de gendarmerie à des perquisitions dans des «clouds», ces espaces de stockage des données personnelles des internautes.”

Ces méthodes intrusives ne permettront pas d’enrayer le terrorisme, mais elles le rendront peut-être un peu plus difficile. Du moins, on peut penser que les individus qui se radicalisent seront repérer plus rapidement et mieux “encadrer”. Par contre, il est certain que la liberté individuelle des internautes sera réduite par cette nouvelle approche.

Robespierre
Il sera même possible d’incriminer un individu pour simple consultation de sites :

“En écho à l'appel de plusieurs experts, dont le magistrat antiterroriste Marc Trévidic, le texte prévoit de créer la nouvelle qualification d'«entreprise individuelle terroriste» afin de mettre en cause tout islamiste auto-radicalisé, dès lors qu'il achètera une arme, ou du matériel entrant dans la confection d'un engin explosif artisanal. La simple consultation habituelle de sites diffusant des messages de haine et des appels au djihad suffira à l'incriminer, sans qu'il soit forcément en lien avec des organisations terroristes connues des services.”

Beauvau muscle son plan de riposte «anti-djihad»

7 juillet 2014

Les bombes miniatures d’Al-Qaida


PhiGéo
Triste  Il est maintenant possible de miniaturiser suffisamment les bombes pour les loger dans les compartiments des batteries des appareils électroniques portables comme les ordinateurs, les tablettes ou les téléphones. Il faudra donc vérifier ce type d’appareil dans les aéroports !

Boing 947 1968

Nouveau délais probable pour les voyageurs déjà embêtés par les fouilles et autres contrôles de sécurité qui encombrent les déplacements en avion.

Al-Qaida désormais capable de faire des bombes de la taille d'une batterie de portable

La classe politique minée par les divisions en Iraq


PhiGéo

Alors qu’un nouveau calife fait surface dans la région, les hommes politiques iraquiens n’arrivent pas à s’entendre pour élire un président au Parlement en Iraq. Voici un extrait d'une dépêche du Journal de Québec à ce sujet :
L'annonce surprise de l'établissement du califat par ces jihadistes, accusés des pires atrocités, a suscité plus d'indignation que de ralliement parmi les groupes islamistes, qui aspirent pourtant à l'édification d'un État fondé sur la charia. Mais il risque d'agir comme un aimant pour les plus fanatiques. Pour autant, la classe politique irakienne semble incapable de prendre la mesure du danger et de mettre de côté les divergences et les ambitions personnelles. Le 1er juillet, la séance inaugurale du Parlement issu du Vdu 30 avril, s'était révélée désastreuse, les députés s'invectivant ou quittant la salle.
ISIL-FIGHTERS
Combattants de l'État islamique de l'Iraq et du Levant au début de 2014 - AFP

Platon enseigne dans la Réplubique que l’anarchie engendre la dictature, c’est bien ce qui semble se passer en Iraq. La population pourrait préférer la "protection" du "calife" à l'anarchie que le gouvernement actuel est incapable de surmonter. Les troupes américaines ont fait tombés Saddam Hussein, mais elles n’ont pas réussies à le remplacer par une Assemblée suffisamment forte pour instaurer un état de droit et diriger le pays.  Le résultat net de l'intervention de l'Occident en Iraq semble donc tourner de plus en plus en faveur des djihadistes. Ce sont eux, en effet, qui pourraient sortir gagnants du conflit s'ils réussissaient à reconstituer un État islamique comparable à celui qu'était l'Afghanistan avant la chute des Talibans. Un État où serait appliquée intégralement la loi islamique.

Le «calife» réclame allégeance, la classe politique minée par ses divisions | Ir

6 juillet 2014

Irak : l'appel au ralliement du « calife »



PhiGéo

Le nouveau calife Abou Bakr al-Baghdadi demande à tous les musulmans de lui prêter allégeance. Rien de moins. Mais nous pouvons nous demander à quelles conditions quelqu’un peut devenir calife ? Il ne suffit pas de le proclamer pour l’être. La fonction n’existe plus depuis cent ans, il n'est pas évident de savoir ce que peut signifier le califat aujourd'hui. D'après Wikipédia :


Abou Bakr al-Baghdadi
 "le mot calife, khalife[1], ou caliphe[2] (prononcé ḫalīf en arabe) est une romanisation de l'arabe khalîfa (ḫalīfat, خَلِيفَة, écouter), littéralement « successeur » (sous-entendu du prophète), terme dérivé du verbe khalafa (ḫalafa, خَلَفَ) signifiant « succéder », c’est-à-dire vicaires ou successeurs, titre porté par les successeurs de Mahomet après sa mort en 632 jusqu'à l'abolition de cette fonction par Mustafa Kemal Atatürk en 1924. Les califes réunissaient le pouvoir temporel et le pouvoir spirituel. Le porteur du titre a pour rôle de garder l'unité de l'islam et tout musulman lui doit obéissance : c'est le dirigeant de l’oumma, la communauté des musulmans. L'autorité d'un calife s'étend sur un califat. Il porte aussi le titre de commandeur des croyants."

Le calife serait le chef des croyants au double sens de "pape" et "d'empereur" de ceux qui croient. Leur directeur spirituel et leur dirigeant temporel. Est-ce que c'est le cas d'al-Baghdadi ?
L’avenir proche nous dira si l’annonce de ce nouveau calife aura une telle signification.

"Je ne sais pas"
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L’Université de Tel Aviv ouvre un centre de recherche en contre-terrorisme


École  Le centre rassemble des spécialistes de plusieurs domaines des sciences, de la technologie et des sciences humaines dans un effort pour mieux comprendre les menaces actuelles et à venir. Il devrait rapidement devenir une référence dans son domaine.

TAU establishes new center for Cyber Interdisciplinary research | JPost | Israel News

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