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Alors qu’un nouveau calife fait surface dans la région, les hommes politiques iraquiens n’arrivent pas à s’entendre pour élire un président au Parlement en Iraq. Voici un extrait d'une dépêche du
Journal de Québec à ce sujet :
L'annonce surprise de l'établissement du califat par ces jihadistes, accusés des pires atrocités, a suscité plus d'indignation que de ralliement parmi les groupes islamistes, qui aspirent pourtant à l'édification d'un État fondé sur la charia. Mais il risque d'agir comme un aimant pour les plus fanatiques. Pour autant, la classe politique irakienne semble incapable de prendre la mesure du danger et de mettre de côté les divergences et les ambitions personnelles. Le 1er juillet, la séance inaugurale du Parlement issu du Vdu 30 avril, s'était révélée désastreuse, les députés s'invectivant ou quittant la salle.
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Combattants de l'État islamique de l'Iraq et du Levant au début de 2014 - AFP |
Platon enseigne dans la
Réplubique que l’anarchie engendre la dictature, c’est bien ce qui semble se passer en Iraq. La population pourrait préférer la "protection" du "calife" à l'anarchie que le gouvernement actuel est incapable de surmonter. Les troupes américaines ont fait tombés Saddam Hussein, mais elles n’ont pas réussies à le remplacer par une Assemblée suffisamment forte pour instaurer un état de droit et diriger le pays. Le résultat net de l'intervention de l'Occident en Iraq semble donc tourner de plus en plus en faveur des djihadistes. Ce sont eux, en effet, qui pourraient sortir gagnants du conflit s'ils réussissaient à reconstituer un État islamique comparable à celui qu'était l'Afghanistan avant la chute des Talibans. Un État où serait appliquée intégralement la loi islamique.
Le «calife» réclame allégeance, la classe politique minée par ses divisions | Ir