24 juin 2011

Bin Laden wanted to change al-Qaida's bloodied name

PhiGéo

Dans un article du Gardian on peut trouver encore quelques informations sur les dernières années de Ben Laden à Abbottabad.

Il voulait, par exemple, insister sur le combat mené par l'Amérique contre l'Islam en favorisant l'usage du nom complet d'Al Quaida : Al Quaida al Jihad, la base du djihad. En s'attaquant au djihad, l'Amérique s'attaque à l'islam... Il voulait aussi, semble-t-il, reconquérir l'appui des musulmans, horrifiés par les victimes musulmanes d'attentats, notamment en Iraq.

Mais ses lettres témoignent surtout de son désarroi face à l'inexpérience des nouveaux membres d'Al Quaida et de son incapacité d'y remédier. Ce qui confirme les thèses d'Abu Musab Al Suri dans L'Appel à la résistance islamique mondiale. D'après ce stratège, la campagne menée par les forces occidentales a porté des coups sérieux au leadership du djihad et il faut maintenant reconstruire à partir de zéro. La plus grande chasse à l'homme de l'histoire, soutient Al Suri, a connu un grand succès et les moudjahidin se trouvent dans une situation critique partout dans le monde. Ils sont relativement peu nombreux si l'on tient compte du grand nombre de musulmans. Al Suri (et peut être aussi Ben Laden) ne perd pas espoir, mais il est évident que la chute de l'Émirat d'Afghanistan et les nouvelles mesures de sécurité imposées par les pays occidentaux rendent la tâche des combattants de plus en plus difficiles.

La capture d'Al Suri et la mort de Ben Laden sont d'ailleurs des preuves de cette situation de plus en plus précaire des djihadistes.

Bin Laden wanted to change al-Qaida's bloodied name | World news | The Guardian

Kadhafi envisagerait de quitter Tripoli

PhiGéo

D'après le Figaro le colonel Kadhafi ne se sentirait plus en sécurité à Tripoli et envisagerait de quitter la capitale lybienne. Ce sont les raids de l'OTAN qui serait à l'origine de sentiment d'insécurité. On le serait à moins...

Le Figaro - Flash Actu : Kadhafi envisagerait de quitter Tripoli

Cellphone Offers Clues of Bin Laden’s Pakistan Ties

PhiGéo  

Dans cet article du New York Times, Carlotta Gall, Eric Schmitt, Jane Perlez, Salman Masood et Mark Mazzetti font le point sur les liens entre Oussama Ben Laden et les services secrets pakistanais et sur ce que nous savons des allées et venues du Cheik au Pakistan. 
Maulana Fazlur Rehman Khalil
Chef d'Harakat
Photo  Athar Hussain/Associated Press
Il s'agit évidemment de connaissances partielles car les informations sont à la fois rares, parfois incohérentes, souvent démenties ou corrigées et toujours difficiles à vérifier. Mais, toujours est-il que les données recueillis dans le téléphone portable du courrier de Ben Laden mènerait à un groupe de militant Harakat-al-Moudhahidin (Harakat) qui serait le lien entre l'ISI (Inter-Service-Intelligence, nom du service secret pakistanais) et le fugitif .
Mais au-delà de ce possible lien entre Ben Laden et l'ISI, l'article relate quelques déplacements du Cheikh en "cavale" au Pakistan. Il se serait rendu, par exemple, à la frontière avec l'Afghanistan en 2009 pour discuter avec d'autres chefs djihadistes.

Cellphone Offers Clues of Bin Laden’s Pakistan Ties - NYTimes.com

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