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La situation au Mali demeure inchangée : pas de gouvernement à Bamako alors que le Nord est toujours contrôlé par le groupe islamiste Ansar Dine. Le coup d'État militaire du 22 mars dernier n'a donc eu pour conséquence que d'assurer aux islamistes le contrôle d'une bonne moitié du pays.
Le président intérimaire du Mali, Diacounda Traoré, est quant à lui en France depuis qu'il a subi une attaque près de Bamako il y a quelques semaines. Il n'assistait donc pas à la réunion du Groupe de contact sur la Mali tenue à Ouagadougou et qui cherche à rétablir un gouvernement.
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Agression de Diacounda Traoré en mai 2012 - Photo AFP |
Selon Benjamin Massot, auteur de l'article du
Nouvel Observateur, L'ONU semble ouverte à l'idée d'une intervention militaire et quelques pays africains, parmi eux le Sénégal, serait prêt à intervenir :
"Le Conseil de sécurité de l'Onu a adopté jeudi à l'unanimité une résolution qui soutient les efforts de la Cédéao pour mettre fin à la crise dans le nord du Mali et laisse la porte ouverte à une intervention militaire.
Des responsables africains ont récemment annoncé que le Nigeria, le Niger et le Sénégal s'étaient engagés à envoyer une force de 3.270 militaires afin de remettre sur pied l'armée malienne, puis éventuellement de s'attaquer aux islamistes du Nord."
Le Groupe de contact sur le Mali souhaite un gouvernement - Le Nouvel Observateur