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Cet article du Winnipeg Free Press souligne l'internationalisation de la couverture de la grève des étudiants québécois. Ce qui était au début traité comme un événement purement local est en train de prendre une signification beaucoup plus large. Il s'inscrit, en effet, dans la lutte contre l'endettement de plus en plus grand des diplômés dans le monde et contre une tendance à la hausse des frais de scolarité.
Les étudiants québécois seraient donc les porte-étendards d'un modèle axé sur la gratuité ou sur des coûts minimum pour les études.
Il n'y a peut-être pas de printemps québécois mais il est vrai, par contre, que deux modèles d'accès aux études universitaires cohabitent depuis longtemps dans le monde et que le jour viendra peut-être où l'un des deux devra s'imposer. Autrement dit, un jour viendra peut-être où les universités "bon marchés" que l'État subventionne ne pourront plus être comparées aux riches universités privées en termes de qualité. Il y a déjà différentes classes d'universités dans le monde. Mais, pour le moment, certaines universités publiques tiennent le coup et continuent de se distinguer dans le domaine de la recherche tout en fournissant un enseignement de qualité à un grand nombre d'étudiants.
Si l'on tient compte de l'effondrement financier des États, il est évident que le maintient du financement des universités publiques est en danger. Comment financer les universités publiques ? Comment s'assurer qu'elles demeurent compétitives ? Le gouvernement du Québec a tenté de répondre à cette question en augmentant, entre autres, les frais de scolarité des étudiants. Or, même si les frais de scolarité au Québec demeureront relativement faible par rapport au reste du Canada, le gouvernement du Québec a, de facto, pris le chemin inverse de la "gratuité", c'est ce qui a déclenché la grève des étudiants.
Quel chemin prendre ? et à quel prix ? Ce sont les deux questions auxquelles les Québécois devront semble-t-il répondre lors d'une prochaine élection !
Quebec student fight goes international: How a battle over $1,625 got noticed - Winnipeg Free Press:
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