Manifestation au Sénégal Image AFP / Le Nouvel Observateur |
Le Nouvel Observateur rapporte de vives tensions au Sénégal en ces derniers jours précédant le scrutin du 26 février. Ce jour-là aura lieu le premier tour de l'élection présidentielle.
Malgré l'interdiction de manifester, il y aurait eu plusieurs tentatives de la part de membres de l'opposition. Ce fut le cas notamment de rassemblements vite dispersés à Dakar et ses environs. Il y a eu au moins un mort à Rufisque en banlieue de la capitale.
"Au total, selon des sources concordantes, six personnes sont mortes dans des violences liées à la contestation, depuis fin janvier, de la candidature de M. Wade, 85 ans dont 12 au pouvoir.
Lundi, Amnesty International Sénégal (AIS) et la Ligue sénégalaise des droits humains (LSDH) ont évoqué "neuf morts et des dizaine de blessés" pendant cette période. [...] Le Mouvement du 23 juin [...] avait appelé à manifester à nouveau Place de l'Indépendance, dans le centre-ville. La police avait bouclé les accès menant à la place, suscitant des craintes de nouvelles violences.Candidat d'opposition à la présidentielle, Cheikh Bamba Dièye a, le premier, tenté d'accéder Place de l'Indépendance. "Je suis obligé de mendier ma liberté pour qu'on me laisse le droit de passer", a-t-il déploré devant la presse, excluant toute confrontation avec les forces de l'ordre."
"Au total, selon des sources concordantes, six personnes sont mortes dans des violences liées à la contestation, depuis fin janvier, de la candidature de M. Wade, 85 ans dont 12 au pouvoir.
Lundi, Amnesty International Sénégal (AIS) et la Ligue sénégalaise des droits humains (LSDH) ont évoqué "neuf morts et des dizaine de blessés" pendant cette période. [...] Le Mouvement du 23 juin [...] avait appelé à manifester à nouveau Place de l'Indépendance, dans le centre-ville. La police avait bouclé les accès menant à la place, suscitant des craintes de nouvelles violences.Candidat d'opposition à la présidentielle, Cheikh Bamba Dièye a, le premier, tenté d'accéder Place de l'Indépendance. "Je suis obligé de mendier ma liberté pour qu'on me laisse le droit de passer", a-t-il déploré devant la presse, excluant toute confrontation avec les forces de l'ordre."
C'est donc dans ce climat tendu que l'élection aura lieu dimanche. Il ne semble pas toutefois que l'ampleur du mouvement de protestation soit comparable à celui qui a frappé les pays arabes le printemps dernier.