14 septembre 2013

Marge de manoeuvre du chel d'al-Quaïda

PhiGéo

On entend parler de temps en temps d'Ayman al-Zawahiri. Chose certaine, le chef d'al-Quaïda demeure actif. Il vient de suggérer aux terroristes de s'en prendre aux États-Unies par de petites attaques afin de maintenir la pression sur les dépenses de sécurité. Si le message est authentique, et il n'y a pas vraiment de raison de croire qu'il ne l'est pas, il est habile. Il n'y a plus d'organisation bien structurée capable de mener d'attaques de grandes envergures, il est donc plus sage de recommander de louvoyer.

Le plus curieux, c'est en réalité qu'al-Zawahiri soit encore "dans la nature". Il est certes plus prudent , plus féroce et et surtout plus pugnace que son prédécesseur, mais il vit tout de même en "cavale" et figure sur la courte liste des terroristes les plus recherchés depuis une quinzaine d'années. Il va bien finir par être pris, c'est une éventualité que les stratèges d'al-Quaïda doivent envisager. Le mieux pour lui serait peut-être d'orchestrer sa rédition afin de pouvoir obtenir un procès et donc une couverture médiatique mondiale. Cette tribune mondiale ne durerait peut-être pas bien longtemps, mais elle premettrait à l'un des représentants les plus éminent du djihadisme de parler à visage découvert. Pendant ce temps, un remplaçant pourrait être trouvé pour prendre la tête d'al-Qaïda. Cette solution doit être envisagé, car le jour approche sûrement où al-Zawahiri sera cerné par les services de sécurité occidentaux. Ce jour-là, le chef d'al-Quaïda n'aura plus beaucoup, voire pas du tout, de marge de manoeuvre.

Al Qaïda renouvelle ses menaces envers les Etats-Unis | euronews, monde

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