14 août 2011

La marine pour mâter la révolte en Syrie

PhiGéo

Bachar el-Assad, selon le Liberté, persiste et signe en allant jusqu'à utiliser des navires de guerre pour tenter de mâter la rébellion dans son pays... Plusieurs voix se font entendre pour réclamer l'arrêt de la répression mais rien n'y fait. Il faut dire que les gesticulations en ces matières donnent rarement des résultats rapides et concrets.


Voici comment la publication algérienne résume les derniers événements :


"Hier, il a persisté dans sa logique meurtrière en faisant participer des navires de guerre à une attaque contre la ville côtière syrienne de Lattaquié qui a fait au moins dix morts et 25 blessés, a annoncé l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH). Selon l'organisation, des navires de guerre et des chars tiraient sur le quartier d'al-Raml al-Jounoubi à Lattaquié, théâtre ces derniers jours de manifestations massives réclamant la chute du régime syrien, confronté depuis près de cinq mois à un mouvement de contestation inédit". 


LIBERTE, QUOTIDIEN NATIONAL D'INFORMATION -

Le président Mugabe accuse l'OTAN de terrorisme en Libye

PhiGéo 

Robert Mugabe - Photo Sinking Toward Retirement
Le président du Zimbabwe, l'un des pays bénéficiaire de l'aide de la Libye en Afrique sub-sahrienne, s'en est pris récemment à l'OTAN en raison des attaques contre le régime de Kadhafi et, plus spécifiquement, contre la personne et la famille du leader libyen. Voici l'extrait cité par The Jamestown Foundation:

The Jamestown Foundation: BRIEFS: "Look what they are doing in Libya. The brazen way they seek to kill Qaddafi… they are deliberately throwing bombs at his family residences. [NATO] has lost its legitimacy, it has become terrorist and beware this they can do on any other African country than Libya. We must always be in a state of preparedness. They seek to kill Qaddafi. They have in fact deliberately killed some of his children. Now when they do that deliberately, it is exactly what the Taliban and al-Qaeda do – what is the difference in terms of what they [NATO] are doing? That’s why I say NATO is now a terrorist organization as well. If it defies international law it has no rules and goes out blatantly wanting to kill - that's brazen murder, assassination, who then can respect it as a law-abiding organization? (Zimbabwe Guardian, August 8)."

Tribal Rifts Threaten to Undermine Libya Uprising

PhiGéo


La pagaille s'installe dans le camp des rebelles en Libye

La situation en Libye continue de s'enliser, rapporte D. Kirkpatrick et C. J. Chivers du New York Times, en raison des querelles internes qui freinent la progression de la rébellion. Ces querelles ont atteint leur paroxysme depuis l'assassinat du général Younès il y a bientôt trois semaines. La confusion entraînée par ces disputes rend la conduite des opérations sur le terrain chaotique. Ainsi signale-t-on des comportements anarchiques au niveau des troupes rebelles :

"Still, questions remain about the rebel leadership’s control over its fighters. “I think that is a question they are asking themselves,” Mr. Feltman [assistant secretary of state for Near Eastern affairs] said, noting recent moves by the council to rein in various freewheeling rebel militias, which often are formed along town, neighborhood or tribal lines."

En fait, les soldats rebelles profiteraient de la confusion pour piller et se venger des anciens profiteurs comme en témoigne un jeune réfugié :


"Outside Tripoli, the Qaddafi stronghold, about 500 civilian refugees from the rebel advance have gathered in a makeshift camp that formerly housed Chinese construction workers. “If you love Qaddafi in Yafran, they will kill you,” said Abdel Kareem Omar, 25, a dental student from a village of the Mashaashia tribe near that rebel city in the western mountains.“The rebels stole our furniture, our food, our animals and burned our homes,” he said, vowing that he, too, would take up arms. “To protect my people,” he said."

Il s'agit peut-être d'une crise passagère au sein du Conseil national de transition (reconnue par les pays occidentaux), et jusqu'à un certain point normal si l'on tient compte des 42 ans de dictature qui précèdent. Pourtant, le temps commence à compter car si les rebelles continent de s’entre-déchirer pendant que leurs adversaires avancent grouper, ils risquent de perdre définitivement l'initiative. Ce qui pourrait signifier que le Mouamar Kadhafi, comme un chat, pourrait avoir une septième vie. Elle ne sera jamais comme celles qu'il a connues jusqu'à maintenant, c'est certain, mais elle pourrait néanmoins être bien meilleure que ce qui semblait se dessiner il y a quelques semaines...

Tribal Rifts Threaten to Undermine Libya Uprising - NYTimes.com

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