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Moustafa Abdeljalil, leader du CNT, Mamoud Jibril son adjoint et Nicolas Sarkozi |
La situation sur le terrain n'est, par ailleurs, pas encore stabiliser et il y a encore de la résistance de la part des partisans du "colonel" Kadhafi:
"Stabiliser le pays et normaliser ses relations de voisinage ne sera pas le moindre défi que devra relever la Libye nouvelle. La fin des combats se fait toujours attendre. "Le sort des armes ne peut plus s'inverser, mais la force de nuisance des pro-Kadhafi, les snipers notamment, reste importante", note-t-on à l'Élysée. L'Otan poursuivra ses frappes "tant que cela sera nécessaire", a averti David Cameron."
Le président Sarkozy a insisté pour sa part sur l'importance du pardon et de la réconciliation pour assurer la reconstruction du pays et sa réussite dans l'avenir. La "feuille de route" de la Libye se présente de la manière suivante:
S'il y a encore beaucoup d'incertitudes en Libye, du moins les choses commencent-elles à se préciser. Les autorités françaises ne semblent pas craindre la montée possible de l'islamisme radicale malgré la présence d'anciens partisans d'al-Qaida parmi les rebelles. L'avenir saura nous dire si les craintes exprimées à ce sujets par plusieurs analyses étaient exagérées. D'après moi, elles le sont en bonne partie même s'il faut demeurer vigilant : on ne sait jamais...
Le Figaro - International : La Libye s'engage dans une transition �hauts risques�: