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Le "colonel" Kadhafi demeure introuvable après que son QG de Tripoli et la ville elle-même soit passée aux mains de ses ennemis, ceux qu'il appelle les "rats". D'après Cyberpresse, le guide des libyens aurait fait diffuser un message où il demande à ses partisans de continuer de combattre la rébellion.
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Kadhafi - Photo Reuter |
La situation demeure dans l'ensemble assez confuse. Il y a des poches de résistance, notamment à Ben Jawad à 140 km à l'est de Syrte l'un des derniers fief kadhafiste. Les rebelles ont aussi des difficultés financières. Les chefs de la rébellion demande une aide financière d'urgence s'élevant à des centaines de millions de dollars.
Il y a donc encore de l'incertitude sur l'avenir de la Libye. Tant que Kadhafi ne sera pas arrêté, il est probable que la situation demeurera volatile. Du moins, tant que le "colonel" aura encore des partisans capable de tenir tête, ici et là, aux insurgés en Libye il sera difficile pour les rebelles d'établir un nouveau gouvernement stable.
Il faut ajouter à cela l'influence des autres pays d'Afrique. Citons le cas de l'Afrique du Sud:
"Les États-Unis souhaitent débloquer immédiatement 1,5 milliard de dollars mais l'Afrique du Sud a demandé que l'ONU attende de savoir si l'Union africaine décide ou non de reconnaître le CNT, au cours d'une réunion prévue jeudi. Le vice-président sud-africain Kgalema Motlanthe a d'ailleurs estimé jeudi que la Cour pénale internationale (CPI) doit aussi s'intéresser aux bombardements de l'OTAN en Libye."
Comme on le voit ici, la perception des événements en Libye n'est pas la même selon que l'on se trouve en Amérique ou en Afrique. J'étais moi-même au Mali au début des frappes aériennes sur la Libye. Il était facile de constater la sympathie dont jouissait Kadhafi dans ce pays où il était considéré comme un chef d'État qui redistribuait une partie des profits du pétrole en Afrique.
Kadhafi appelle à la résistance | Marc Bastian | Libye:
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