6 juillet 2014

Irak : l'appel au ralliement du « calife »



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Le nouveau calife Abou Bakr al-Baghdadi demande à tous les musulmans de lui prêter allégeance. Rien de moins. Mais nous pouvons nous demander à quelles conditions quelqu’un peut devenir calife ? Il ne suffit pas de le proclamer pour l’être. La fonction n’existe plus depuis cent ans, il n'est pas évident de savoir ce que peut signifier le califat aujourd'hui. D'après Wikipédia :


Abou Bakr al-Baghdadi
 "le mot calife, khalife[1], ou caliphe[2] (prononcé ḫalīf en arabe) est une romanisation de l'arabe khalîfa (ḫalīfat, خَلِيفَة, écouter), littéralement « successeur » (sous-entendu du prophète), terme dérivé du verbe khalafa (ḫalafa, خَلَفَ) signifiant « succéder », c’est-à-dire vicaires ou successeurs, titre porté par les successeurs de Mahomet après sa mort en 632 jusqu'à l'abolition de cette fonction par Mustafa Kemal Atatürk en 1924. Les califes réunissaient le pouvoir temporel et le pouvoir spirituel. Le porteur du titre a pour rôle de garder l'unité de l'islam et tout musulman lui doit obéissance : c'est le dirigeant de l’oumma, la communauté des musulmans. L'autorité d'un calife s'étend sur un califat. Il porte aussi le titre de commandeur des croyants."

Le calife serait le chef des croyants au double sens de "pape" et "d'empereur" de ceux qui croient. Leur directeur spirituel et leur dirigeant temporel. Est-ce que c'est le cas d'al-Baghdadi ?
L’avenir proche nous dira si l’annonce de ce nouveau calife aura une telle signification.

"Je ne sais pas"
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