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Dans son journal de guerre, Danièle Kriegel cite des officiers qui parlent de l'opération israélienne à Gaza sous le couvert de l'anonymat :
""Ce n'est plus une opération, c'est une guerre." Cette analyse sort de la bouche d'officiers de haut rang qui s'expriment sous couvert d'anonymat. En parallèle, on apprend que l'état-major fait monter au front de nouvelles unités, rappelées depuis quelques jours et gardées jusqu'ici en réserve."
La journaliste mentionne un peu plus loin que le ton et les propos ont changé sur les plateaux de télévision :
"Sur les plateaux de télévision, les va-t-en-guerre, les politiques ou anciens militaires qui réclamaient à cor et à cri l'offensive terrestre ont baissé le ton ou sont remplacés par des commentateurs militaires qui expliquent ce qui s'est passé, ou des spécialistes du Proche-Orient et de la politique internationale qui débattent pour savoir si, au rythme des images effroyables qui parviennent de Gaza, Israël va pouvoir conserver le soutien international dont elle semblait bénéficier jusque-là."
Il est certain que la situation devient intenable pour la population palestinienne serrée dans un étau : d'un côté le Hamas lui impose de se sacrifier en continuant de lancer des attaques contre le territoire israélien, et de l'autre Tsahal "obéit", pour ainsi dire, à l'injonction du groupe terroriste et pilonne Gaza. Le scénario est surréaliste. Tout se passe comme si le Hamas s'acharnait à frapper sur sa propre population avec le marteau israélien jusqu'à ce que la communauté internationale intervienne en sa faveur. Jusqu'à maintenant c'est donc le Hamas qui gagne la première manche puisqu'il atteint ce qui semble être son objectif stratégique à court terme : faire souffrir le plus possible la population palestinienne sous les coups de Tsahal.
Israël/Gaza - Le journal de guerre de Danièle Kriegel (1) : "Ce n'est plus une opération, c'est une guerre" - Le Point:
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Dans son journal de guerre, Danièle Kriegel cite des officiers qui parlent de l'opération israélienne à Gaza sous le couvert de l'anonymat :
""Ce n'est plus une opération, c'est une guerre." Cette analyse sort de la bouche d'officiers de haut rang qui s'expriment sous couvert d'anonymat. En parallèle, on apprend que l'état-major fait monter au front de nouvelles unités, rappelées depuis quelques jours et gardées jusqu'ici en réserve."
La journaliste mentionne un peu plus loin que le ton et les propos ont changé sur les plateaux de télévision :
"Sur les plateaux de télévision, les va-t-en-guerre, les politiques ou anciens militaires qui réclamaient à cor et à cri l'offensive terrestre ont baissé le ton ou sont remplacés par des commentateurs militaires qui expliquent ce qui s'est passé, ou des spécialistes du Proche-Orient et de la politique internationale qui débattent pour savoir si, au rythme des images effroyables qui parviennent de Gaza, Israël va pouvoir conserver le soutien international dont elle semblait bénéficier jusque-là."
Mahanem Kahana / AFP |
Il est certain que la situation devient intenable pour la population palestinienne serrée dans un étau : d'un côté le Hamas lui impose de se sacrifier en continuant de lancer des attaques contre le territoire israélien, et de l'autre Tsahal "obéit", pour ainsi dire, à l'injonction du groupe terroriste et pilonne Gaza. Le scénario est surréaliste. Tout se passe comme si le Hamas s'acharnait à frapper sur sa propre population avec le marteau israélien jusqu'à ce que la communauté internationale intervienne en sa faveur. Jusqu'à maintenant c'est donc le Hamas qui gagne la première manche puisqu'il atteint ce qui semble être son objectif stratégique à court terme : faire souffrir le plus possible la population palestinienne sous les coups de Tsahal.
Israël/Gaza - Le journal de guerre de Danièle Kriegel (1) : "Ce n'est plus une opération, c'est une guerre" - Le Point:
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