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Le principal conseiller du président américain en matière de contre-terrorisme, J. O. Brennan, sans doute emporté par l'enthousiasme ou, plus probablement, aveuglé par quelque préjugé a déclaré après l'exécution de Ben Laden :
“Here is Bin Laden, who has been calling for these attacks, living in this million-dollar-plus compound, living in an area that is far removed from the front, hiding behind women who were put in front of him as a shield,” he said. “I think it really just speaks to just how false his narrative has been over the years.”
Ces affirmations se dont avérées passablement erronées de l'avis même des autorités américaines. Ben Laden n'était premièrement pas armé au moment d'être abattu. Mais, surtout, il n'a pas tenté de se protéger en plaçant une femme devant lui pour s'en servir comme bouclier. C'est elle qui s'est précipitée sur les aissaillants qui lui ont tiré une balle dans une jambe et ne l'ont donc pas tué (ce qui montre un certain professionnalisme... des soldats). Enfin, Ben Laden n'est pas le premier, ni le dernier apparemment, chef de guerre à suivre les opérations... de loin...
Cela ne veut pas dire qu'il était facile de savoir pour les membres du commandos entrant dans la pièce où se trouvait Ben Laden qu'il n'était pas armé. Il était facile de le savoir après coup. C'est très différent. Les soldats américains ne sont donc probablement pas à blâmer pour avoir tirer. Cela n'empêchera pas Ben Laden d'occuper la place de martyr qu'il souhaitait, et on ne pourra rien y faire à Washington.
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