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Michael O'Hanlon soutien dans un article de Foreign Affairs que le président Obama connaît un succès limité en Libye.
Les choses semblent bien tournées là-bas pour le président puisque le régime de Kadhafi s'effondre mais, du point de vue des intérêts américains, cela représente finalement assez peu. D'autant plus que cet effondrement survient dans le contexte d'une grave crise financière aux États-Unies. Il faut ajouter à cela, selon O'Hanlon, que le président Obama n'a pas connu de succès aussi palpable dans d'autres pays d'importance stratégique plus importante pour les USA, l'Égype par exemple.
Michael O'Hanlon |
Ce qui pourrait bien être un succès en Libye doit être considéré comme un cas isolé plutôt que comme la marque d'une nouvelle approche caractérisant la présidence de Barrack Obama. O'Hanlon résume sont argumentation en 5 points:
"Libya was a special case. For one, President Barack Obama could be patient and deferential to the Europeans there, because Libya is a second-tier regional player and of limited strategic value to the United States.
Second, during the five months of the military campaign, U.S. economic woes became so severe that the importance of the Libya issue essentially disappeared from public view. Continued killing in Syria, unrest in Yemen, and major uncertainty in Egypt reinforce this point. All of these countries are probably more important in terms of U.S. interests, yet Obama has made no moves to get involved.
Third, Libya's geography was extremely conducive to waging an airpower campaign. The country's demographics, with different tribes concentrated in separate cities along the coast and within reach of numerous NATO airfields, are not a luxury the United States will often enjoy.
Fourth, Qaddafi was so unpopular among Arabs that, even given Obama's low popularity in the Arab world today, NATO could find allies there to lend the operation legitimacy.
Finally, Obama's taking a secondary role in a humanitarian intervention is actually no great breakthrough in the annals of U.S. foreign policy. Be it Somalia, Rwanda, or another case, Washington has tended to try to minimize its role over the years. Obama played the supporting role better than U.S. presidents usually do. He deserves credit for that but not as much for novelty or creativeness."
Comme on le voit dans ce passage, l'argumentation de O'Hanlon bien que modérée ne laisse pas de doute sur le jugement porté par l'analyste. La politique américaine en Libye était certainement bonne. Elle ne permet pas cependant au président Obama de marquer des points décisifs dans le domaine de la politique étrangère. Un secteur où le role du président aux États-Unies est crucial. Dans la perspective de l'élection présidentielle de 2012 on peut donc conclure que l'affaire libyenne ne sera pas déterminante. Il faudre quelque chose de plus significatif pour que le président augmente ses chances de réélection !
Libya and the Obama Doctrine | Foreign Affairs
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