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Alors que l'Algérie est parfois pointée du doigt pour avoir affiché sa neutralité dans l'affaire libyenne, l'organisation de la Conférence internationale sur le terrorisme qui s'ouvrait ce matin lui donne l'occasion d'affirmer son rôle de premier plan dans la lutte contre le terrorisme en Afrique du Nord.
Brahim Takheroubt rapporte ainsi dans un article de L'Expression les propos tenus par le Coordonnateur américain pour le contre-terrorisme auprès du département d'État américain, Daniel Benjamin, selon lequel la collaboration entre l'Algérie et les États-Unies n'a jamais été aussi forte dans la lutte contre le terrorisme.
La thématique générale de cette conférence internationale est le développement économique:
"«Il ne peut y avoir de lutte contre le terrorisme sans développement économique.» Cette approche a été avancée déjà en 2007 par Daho Ould Kablia lors d'une rencontre algéro- malienne. C'est ce qui justifie d'ailleurs la présence d'institutions financières à la conférence d'aujourd'hui, comme la Banque mondiale, la Banque islamique et la Banque africaine."
Mais l'aspect le plus important de cette rencontre est l'étude de la crise en Libye et de ses conséquences, notamment du problème posé par la dissémination des armes du régime de Kadhafi et du danger qu'elles se retrouvent dans les mains de groupes terroristes.
"«Il ne peut y avoir de lutte contre le terrorisme sans développement économique.» Cette approche a été avancée déjà en 2007 par Daho Ould Kablia lors d'une rencontre algéro- malienne. C'est ce qui justifie d'ailleurs la présence d'institutions financières à la conférence d'aujourd'hui, comme la Banque mondiale, la Banque islamique et la Banque africaine."
Mais l'aspect le plus important de cette rencontre est l'étude de la crise en Libye et de ses conséquences, notamment du problème posé par la dissémination des armes du régime de Kadhafi et du danger qu'elles se retrouvent dans les mains de groupes terroristes.
De manière plus général, il est certain qu'une rencontre entre les représentants américains et algériens en présence de ceux de d'autres pays dans le contexte d'un dialogue constructif pourrait menée à une meilleure compréhension de la politique de l'Algérie vis-à-vis de son voisin. Ce dialogue pourrait peut-être même offrir des perspectives nouvelles pour ce qu'on appelle "l'après-Kadhafi" dans cette région.
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