PhiGéo - Marc Imbeault
B. Bruton - Photo World Focus |
Bronwyn Bruton et J. Peter Pham présente dans Foreign Affairs la fragilité de la position de Shdbab et du gouvernement fédéral transitoire en Somalie. D'après les auteurs, la faiblesse de ces deux pouvoirs tiens à plusieurs facteurs mais une série de mauvaises décisions des États-Unies, des pays voisins (notamment l'Éthiopie) et des Nations-Unies y a contribuées directement.
"Since 2007, al Shabab, an al Qaeda-linked militia, has been locked in a violent stalemate with Somalia's weak and dysfunctional Transitional Federal Government (TFG). Back in 2009, it was clear that this conflict was far from inevitable: today's tragedy is a result of a series of bad policy decisions by the United States, regional actors, and the United Nations. And it has been actively sustained by external forces -- al Qaeda provided al Shabab funding and tactical expertise while the United States and other countries bolstered the TGF, fueling an unproductive conflict. Somalis in Mogadishu have sometimes characterized the bloody saga as a "diaspora war," as both sides are at least partially proxies for foreign powers."
L'article du Foreign Affairs rejoins en bonne partie les conclusions de Roland Marchal que nous citions hier dans ce blogue et selon lesquelles l'Occident a, par ses mauvaises décisions, favorisé, voire provoqué, la montée en puissance d'un mouvement jihadiste sud-Africain. L'article ne fournit par contre beaucoup de pistes de solutions pour la crise. Il faut reconnaître qu'il n'y en a peut-être pas.
J. Peter Pham - Photo James Madison University |
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