19 janvier 2012

The Zintan Militia and the Fragmented Libyan State

PhiGéo

Dans ce texte publié par The Jamestown Foundation (dans la série "Hot Issue"), Dario Cristiani décrit un aspect prévisible mais néanmoins préoccupant de la situation qui prévot en Libya suite à l'effrondrement du régime de Kadhafi : celui des milices armées qui continuent de subsister dans le pays.

Le texte s'attarde plus particulièrement sur le cas de la ville de Zintan où une milice particulièrement bien organisée n'est toujours pas intégrée à la nouvelle armée nationale.

L'un des obstacles à l'intégration des milices étaient semble-t-il la personnalité du général en chef Haftar destitué récemment. Mais, plus fondamentalement, il n'existe pas beaucoup d'intérêts, ni de liens communs entre les différentes factions qui ont contribué à la défaite de Kadhafi (à l'exception de l'animosité contre le tyran). Chaque groupe à sa propre histoire, son propre récit de légitimation, son mythe :

"Apart from a powerful shared aim to get rid of Qaddafi, the various loose-knit groups of the rebel camp had little in common, leaving a general feeling of mistrust and suspicion as the main denominators of their relationship. Every militia has its own self-narrative and myth concerning its role and weight in destroying Qaddafi’s Jamahiriya. As shown by the recent clashes in and around Tripoli, the ability to obtain a consensus among the militias seems slight and the possibility that these groups will voluntarily give up their arms and get out of Libyan streets appears to be remote."



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