Djibril Bassolé, ministre burkinabé des Affaires étrangères |
Le site 20minutes.fr relate les rebondissements qui ont cours actuellement au Mali.
D'une part la junte militaire qui s'est installé au pouvoir depuis quelques semaines a conclu un accord avec la Cédao (Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest) qui prévoit le retour au pouvoir d'un gouvernement civil provisoire et une élection présidentielle dans un délais de 40 jours. Les Touaregs, quant à eux, après avoir déclarés l'indépendance du Nord du Mali se retrouvent menacés d'une action militaire.
"La junte militaire au Mali s'est engagée vendredi soir à remettre le pouvoir aux civils dans le cadre d'un accord avec la Cédao, qui a menacé de recourir à la force pour préserver "l'intégrité territoriale" du pays après la déclaration d'indépendance du territoire de l'"Azawad", au Nord, par un mouvement de la rebellion touareg."
Il y a donc une possibilité de stabilisation du Mali. En ce sens, l'embargo diplomatique et économique qui pesait sur le pays et qui menaçait de l'isoler et de le plonger dans la pénurie a été levée.
"Le président en exercice de la Cédéao, l'Ivoirien Alassane Ouattara, a demandé la levée "immédiate" des sanctions de cette organisation contre le Mali à la suite de l'accord, a encore annoncé M. Bassolé. La Cédéao a imposé un embargo diplomatique et économique total au Mali."
Notons enfin que la proclamation d'indépendance des Touaregs n'a pas connu un grand succès sur le plan international :
"Très vite, l'Union africaine (UA), l'Union européenne (UE), les Etats-Unis, des pays voisins du Mali et la France, ex-puissance coloniale, ont rejeté cette déclaration unilatérale comme "nulle et non avenue" ou "sans aucune valeur", selon Jean Ping, président de la Commission de l'UA."
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