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Un article du magazine Slate discute des raisons de l'inaction de la Turquie dans la "guerre" contre le groupe "État islamique" menée par les États-Unis.
L'auteure du texte, Ariane Bonzon, identifie deux avantages à ne pas bouger pour la Turquie :
"L'organisation de l’Etat islamique a deux gros avantages aux yeux d’Ankara: c’est une force qui s’oppose à Bachar el-Assad –dont la chute est une priorité pour le gouvernement turc– et elle cible les Kurdes syriens du Parti de l’union démocratique (PYD), dont Ankara veut, autre priorité, stopper la marche vers l’autonomie de crainte que celle-ci serve de base arrière aux Kurdes du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK, en guerre contre le pouvoir turc depuis 1984)."
L'ancien président, Abdullah Gül, aurait carrément été laxiste en laissant passer par les frontières de son pays un grand nombre de militants djihadistes. Le nouveau président, Recep Erdogan, aurait de son côté une attitude moins complaisante en ce qui concerne l'accès aux frontières, mais tout de même un point-de-vue comparable à celle de son prédécesseur pour ce qui concerne le rôle de l'EI en général.
Pourquoi la Turquie rechigne à entrer en guerre contre l’Etat islamique | Slate.fr:
Un article du magazine Slate discute des raisons de l'inaction de la Turquie dans la "guerre" contre le groupe "État islamique" menée par les États-Unis.
Recep Erdogan, président de la Turquie (Wikipedia) |
L'auteure du texte, Ariane Bonzon, identifie deux avantages à ne pas bouger pour la Turquie :
"L'organisation de l’Etat islamique a deux gros avantages aux yeux d’Ankara: c’est une force qui s’oppose à Bachar el-Assad –dont la chute est une priorité pour le gouvernement turc– et elle cible les Kurdes syriens du Parti de l’union démocratique (PYD), dont Ankara veut, autre priorité, stopper la marche vers l’autonomie de crainte que celle-ci serve de base arrière aux Kurdes du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK, en guerre contre le pouvoir turc depuis 1984)."
L'ancien président, Abdullah Gül, aurait carrément été laxiste en laissant passer par les frontières de son pays un grand nombre de militants djihadistes. Le nouveau président, Recep Erdogan, aurait de son côté une attitude moins complaisante en ce qui concerne l'accès aux frontières, mais tout de même un point-de-vue comparable à celle de son prédécesseur pour ce qui concerne le rôle de l'EI en général.
Pourquoi la Turquie rechigne à entrer en guerre contre l’Etat islamique | Slate.fr:
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