20 novembre 2006

Limites de la violence. Lecture d'Albert Camus

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Ce livre retrace l’évolution de la conception de la violence dans la pensée d’Albert Camus, depuis ses premières oeuvres littéraires jusqu’à la publication de L’Homme révolté. La violence est, pour Camus, à la fois inévitable et injustifiable. Elle constitue une rupture du lien de solidarité qui unit les êtres humains dans une même condition. Toutefois, Camus croit qu’une morale est nécessaire pour contrer la violence. Il identifie une valeur fondamentale, la dignité humaine, sur laquelle repose sa morale. Autrui, qui exige inconditionnellement le respect, devient une limite indépassable. Camus, en fait, refuse la justification de la violence par la supposée noblesse des fins. C’est le sens de son combat contre le terrorisme en Algérie.


Table des matières :
Introduction

Chapitre 1
La violence comme négation de l'autre
Le danger de l'ambiguïté

Une définition opérante

Chapitre 2
De l'hédonisme brutal aux contraintes de la condition humaine
La mort heureuse
L'étranger

Chapitre 3
L'impossible justification de la violence
« Lettres à un ami allemand »

- « Première Lettre »
- « Deuxième Lettre »
- « Troisième Lettre »
- « Quatrième Lettre »
« Ni victimes ni bourreaux »

Chapitre 4
L'humanité de la révolte contre la fatalité de la Révolution
La révolte métaphysique

- L'absurde
- La révolte
- La conception sartrienne de la révolte
- Camus et Nietzsche
- La révolte historique
- L'histoire
- La révolution
- La pensée de midi

Chapitre 5
Sous le soleil algérien : l'insoutenable violence des extrêmes



Conclusion


Extraits sur Google Livres : http://books.google.com/books?id=VFM6zi4DoJkC&printsec=frontcover&dq=Limites+de+la+violence&source=bl&ots=B536mfbzRY&sig=O8sGPYcH_Lg3HIQCz4Oii8ZOrL0&hl=fr&ei=cbZFTYfoFcTDgQet57WUAg&sa=X&oi=book_result&ct=result&resnum=3&ved=0CC0Q6AEwAg#v=onepage&q&f=false

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